On voit les sourires aux comptoirs alimentaires, les appels rassurants, les visites amicales. On voit moins le travail patient qui permet à tout cela d’arriver au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes personnes. Cette organisation invisible est le fruit d’une expertise : la gestion des bénévoles. C’est elle qui relie les besoins du terrain, les capacités des personnes qui s’impliquent et les objectifs des organismes, avec tact, clarté et sens de l’équité.
Ce que fait un·e gestionnaire de bénévoles, en vrai
Avant d’apparaître sur une photo ou dans un rapport, l’entraide est une suite de décisions discrètes : recruter, accueillir, former, planifier, s’adapter. Chaque étape réduit les frictions et augmente la qualité de l’expérience pour toutes et tous.
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Accueillir et orienter les personnes qui souhaitent s’impliquer, en respectant leurs disponibilités, intérêts et limites.
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Outiller et former pour que chacun·e se sente prêt·e, en toute sécurité et dans un cadre inclusif.
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Planifier et soutenir : horaires, remplacements, imprévus et appui aux équipes de terrain.
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Améliorer la qualité des offres : les rendre claires, réalistes, accessibles et motivantes.
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Mesurer et ajuster : apprendre de l’expérience, documenter et améliorer en continu.
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Reconnaître les contributions : au quotidien comme lors des temps forts.
Ce qu’on ne voit pas toujours
Ce métier exige une éthique solide, une écoute fine et une capacité à composer avec des contraintes bien réelles. Entre respect des personnes et réactivité opérationnelle, la coordination tient l’équilibre.
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L’équilibre entre urgences opérationnelles et respect du rythme des personnes.
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L’éthique professionnelle pour éviter que du bénévolat remplace des emplois.
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L’écoute active face aux émotions, aux questions et aux barrières à l’engagement.
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La concertation inter-organismes pour que l’aide arrive là où elle a le plus d’impact.
En bref : le soutien des gestionnaires de bénévoles fait la différence entre une bonne intention et un impact réel, mesurable et humain. Il protège, structure et amplifie l’entraide, aujourd’hui, et sur la durée.
Comment dire merci aujourd’hui (et demain)
La reconnaissance ne se limite pas à une date dans l’année : elle se vit dans les gestes du quotidien et dans les choix de gestion. Voici quelques pistes immédiates :
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Envoyer un mot de reconnaissance à la personne qui coordonne vos bénévoles.
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Nommer un moment précis où son travail a fait une différence.
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Remercier publiquement sur vos canaux (site, infolettre, réseaux).
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Budgéter du temps et des ressources pour la formation et la reconnaissance dans votre plan annuel.
En cette JIBG, le CABM rend hommage à ses organismes membres
Le CABM salue toutes les personnes qui gèrent, encadrent et soutiennent l’engagement bénévole au sein de ses organismes membres. Votre rigueur, votre humanité et votre sens de l’organisation rendent l’action bénévole agréable, sécuritaire et porteuse d’impact. Merci. Ce message est aussi une invitation : partagez vos bons coups, vos questions, vos apprentissages. Plus on mutualise, plus le milieu gagne.
Le CABM à vos côtés
Au CABM, nous accompagnons les gestionnaires de bénévoles et leurs équipes :
Des parcours de formation (cycles “Essentiels” & “Extras”) pour structurer vos pratiques; des outils concrets (gabarits d’offres, checklists d’accueil, grilles de reconnaissance) pour gagner du temps; un accompagnement sur mesure (recrutement, encadrement, amélioration continue) pour faire évoluer vos dispositifs à votre rythme.
Envie de bonifier vos pratiques ou de structurer votre parcours de gestion bénévole ? Écrivez-nous : on bâtit avec vous, pas à votre place.

